27 mai 2015… La procrastination est à son comble!
• Dernière vraie publication, 5 mai 2015.
• Vingt-deux jours sans publier, trois semaines de retard;
• Calcul totalement inutile pour me faire procrastiner davantage…
Hier, j’ai terminé ma session. (J’AI COMPLÉTÉ MON DEC!!!) Chose qui me servait d’excuse pour ne pas publier, excuse dont j’ai clairement abusé…
Lors de ce même «hier», j’ai vraiment (VRAIMENT) eut l’intention de publier, j’en ai malencontreusement été empêché.
Par quoi? Une quantité astronomique de distractions, des distractions considérables du genre…
• Cuisiner des barres tendres (Oui, puisque je suis nouvellement chef.)
• Nettoyer le garde-manger (constat réaliser durant la préparation des barres)
• Faire une sauce à spag (Je suis pleine d’ambition!)
• Pause dégustation (Oui, puisque je viens tout juste de faire d’incroyables barres maison…)
• Pause photo de ma dégustation (abus de fierté face à mon nouveau statut de «cook» purement imaginaire…)
• Pause relaxation de ma dégustation (JE SUIS EN VACANCE)
• Pause (non, non je blague. Suffit les pauses.)
• Suite du garde-manger… (Non mais c’est long en #*&!?% …)
• Grand ménage exigé dut à la folie du garde-manger et à la préparation des barres (par chance pas de sauce à spag)
Tôt en après-midi, j’étais sérieusement sur le point de me lancer dans ma rédaction quand nous avons été faire la commande. Une chose réellement interminable avec une ascendance comme la mienne. (et du même coup cette splendide progéniture… Hehe) Tellement interminable que le panier s’est rempli d’ingrédients pour faire une sauce à spaghetti et une super recette de barres tendres maison. Deux recettes qui m’étaient totalement inconnues avant d’entrer dans cette satanée boîte congelée.
Après avoir procrastiné un long, trop long moment, j’ai finalement entamé et fièrement terminé ces délicieuses barres. Comme preuve irréfutable qu’elles étaient confectionnées par nul autre que moi, une cuisine des plus bordéliques n’attendait encore une fois, nul autre que moi. Je n’avais pas d’autres choix que de m’y mettre, alors la séance de ménage s’entame… (Je tiens à spécifier : ménage de la cuisine ET du garde-manger pour combler une soudaine bulle au cerveau.) Quelques minutes de passé, une je ne sais plus combientième bulle au cerveau survient… (Ne vous en faites pas, des bulles, ils en pop continuellement) Résultat : un pause dégustation de mon chef-d’œuvre culinaire s’impose. Si beau! Je dois le prendre en photo… Pause séance photo de mon chef-d’œuvre culinaire. Ainsi s’enchaîne mes folies du quotidien.
J’entrais à l’épicerie vers 15h, il est finalement 22h30. Je rampe littéralement sur le plancher pour compléter ce satané ménage.
Finalement 23h passé, je m’installe, je suis prête à écrire…
« Mesdames et messieurs! J’ai aujourd’hui une grande nouvelle à vous annoncer… Je suis libérée des murs de béton de l’éducation… et cela pour la prochaine année!!!
Chose qui peut sembler anodine, mais pour une jeune étudiante qui ne connait qu’un seul rythme de vie depuis maintenant 14 ans, c’est du changement à la pelleté!
Alors voilà, Je quitte cette fâcheuse forme d’éducation pour en découvrir une toute nouvelle, celle de l’inconnue! »
Six lignes plus tard, je ronfle…
10h am, 27 mai.
Une bonne nuit de sommeil passée, j’essaie de nouveau de composer au travers d’un champ de distractions cérébrales…
• Besoin de musique imminent… (Chose comprenable puisque j’aime bien écrire au rythme de la musique.)
• Oh! (Je fais réellement ce «Oh» dans ma tête…) Mon cellulaire me propose une nouvelle chanson, je l’écoute… Elle est bonne!
• Pause téléchargement…
• Essayons celle-ci…
• Puis, celle-là!
• Pause pour décompresser de toutes ces pauses. (Un petit rappel : JE SUIS EN VACANCE!)
Midi, toujours rien de concluant… (Clairement un déficit d’attention sévère chez cette Suelyanne.)
• Midi, midi… J’ai une petite fringale… l’heure du diner!
• Oh!!! (Le je ne sais plus combientième Oh…) Je dois faire la sauce à spaghetti cet après-midi! (Ah! (j’avais oublié celui-là…) Merde, je vais être serrée, je voulais aussi faire du sport…)
• Du sport!
• Oh tient (encore), j’ai décidé, ce sera une promenade à vélo!
• Ah, je pourrais aller à cet endroit…
• Ou encore celui-ci!
• Pause réflexion.
Maintenant 13h,
Cette situation dure depuis 3 semaines avec, chaque jour, de nouvelles distractions. En fait, je crois bien qu’elle dure depuis 18 longues années maintenant…
Voici un aperçu de la banale vie derrière cette jeune écrivaine… Réellement un défi de taille que je me suis lancée! Non pas sous-estimé, j’étais bien consciente de l’ampleur de cette aventure! «N’avoir personne pour se donner un coup de pied au cul», le réel défi!
Bon je sors… j’embarque sur le vélo!
Train-train souterrain du quotidien… Folies du quotidien! Ou plutôt, défis du quotidien… Choses dont je ne serais me lasser!
Qui file à toute allure…
(P.S. : Il est maintenant 14h, LE 28 MAI, le summum de la procrastination… Je publie enfin!)