Jeudi matin, l’électronique me dégoûte toujours… (À l’exception des engins divulgeur de mélodies!) Deuxième expérience papier-crayon, je laisse maintenant travailler mon imagination…
Ma tête tourne, tourne et retourne au ralenti… À la recherche de pensées, d’une pensée autre que celle de l’idée de chercher… Je cherche une idée, l’idée d’une pensée, je pense à chercher, je tourne en rond. Alors je me concentre sur les sons, sur la chanson…
It’s been years
Since we carved our names
On a clocktower door (Passenger-Circles)
Je me concentre sur les sons, les sons et les mots, leur intensité et le message véhiculé…
Mon passage sur terre d’une durée si éphémère! Une réflexion passionnée qui, pourtant, ne réussit pas à m’absorber…
Ma compréhension, l’interprétation et le sens que je vais donner aux sons, à la chanson… Invraisemblablement (ou non) d’amour, de blessure et de passion…
Yo le dije al corazón que te olvidara Rudamente me grito que me callara
Yo le dije a mi alma que borrara Que no te amara y se río en mi cara (Romeo Santos – Hilito)
(J’ai dit à mon cœur de t’oublier. Brusquement il m’a crié de me taire / J’ai ordonné à mon âme qu’elle efface. Qu’elle ne t’aime pas et elle m’a ri au pleine face…)
Siempre. Toujours la douleur d’un manque, always an end and a beginning… J’écoute les sons et entend durement la douleur des mots, de l’amour, signe de l’unique bonheur et à la fois totalement destructeur…
I would hold you in my arms, I would take the pain away
(Christina Aguilera – Hurt)
Le passé divulgué d’un présent lourd et insensé… Siempre, toujours retenu par le passé encombrant et méprisant. Ma tête tourne, tourne et retourne, cette fois au rythme d’un air triste et acablant.
ENCORE ET ENCORE!!! Je n’en peux plus, je n’en peux plus de la musique qui cri la douleur prisonnière des tripes et de la raison! Qui cri la réalité au centre de ses fictions lourdes de trahisons…
You Are My Sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are gray
You’ll never know dear, how much I love you
Please don’t take my sunshine away.
Enfin… Le Bonheur! Encore et toujours d’amour, bien sûr. Du moins, l’amour pur de passions et de pulsions…
(suite…)
The other night dear, as I lay sleeping
I dreamed I held you in my arms
But when I awoke, dear, I was mistaken
So I hung my head and I cried.
You Are My Sunshine, my only sunshine…
(Leftover cuties – You are my sunshine)
Que souvenir, qu’une illusion… trop de fois rempli de mauvaises émotions. Le bonheur a si peut durer… Pourquoi? Pourquoi ne pas me, ne pas VOUS donnez gaieté, volonté et sérénité…
I know that we’re takin’ chances, you told me life was a risk
I just have one last question (City and color – comin’ home)…
Quand est-ce que vient le bon? Le bonheur sans exception ou raison? La passion pure de pulsions…
I’m taking it slow
Feeding my flame
Shuffling the cards of your game
And just in time In the right place
Suddenly I will play my ace
(Blue foundation – Eyes on fire)
Sans cruauté digne de pendaison…
Alors j’arrête tout, à la recherche de mélodie riche en fantaisie qui donne le goût, le désir de sourire et s’épanouir…
Je cherche, je cherche…
Oh happy day
Oh happy day
Non NON, taper dans les mains c’est bien, mais plus difficile d’écrire…
Keep your head up, keep your heart strong
Keep your mind set, keep your air long
(Ben Howard – Keep your head up)
Voila! Quelque chose qui incite à avancer, qui ne gruge pas le présent de son passé…
Toutefois, encore et toujours fictions, fractionnées à l’unisson! En vérité, que des mots d’amour, encore et toujours…
Et puis je cherche, cherche et recherche…
Just look to the rainbow you will see,
The sun will shine ’till eternity
I’ve got so much love in my heart
No one can tear it apart
Don’t worry about a thing, gonna be all right!
(Bob Sinclair – love generation)
Définitivement, une majorité cri douleur et horreur aux rythmes de lourdes émotions… Seulement, le beau mérite d’être lu et entendu. Le grand, le chaud et passionnant se doit d’être réanimé et répété!
Voir le beau au travers du laid! Encore et toujours… Siempre
La tête dans les nuages,
À la fois, lourd et enivrant… Si beau, mais méprisant! Au même titre que les mots et la mélodie…
Crédit : Photographe : Suelyanne Santerre Latendresse
Article fort sympathique, une lecture agréable. Ce blog est vraiment pas mal, et les sujets présents plutôt bons dans l’ensemble, bravo ! Virginie Brossard LETUDIANT.FR