Tous les articles par Suelyanne Santerre Latendresse

Capture capturée à la défiler

J’ai l’habitude de m’inspirer du texte pour choisir une photo. Cette fois, je tente l’expérience contraire, je laisse l’image guider les mots.

Capture capturée à la défiler
 L’eau tourbillonne au rythme de mes pensées siphonnées 

capture

La vie pendue à un fil de fer, la ville étendue sur un tapis doré de vert

La cité, la communauté rattachée par une idée insensée

Doctrines, croyances et combinaisons flottantes à la dériver

Notre création qui emprisonne, elle-même emprisonné d’idées façonnées.

Rien de plus qu’une image, une capture rattachée par de vieilles vis rouillées

Sans couleur ni chaleur, un fleuve libérateur de vitalité endettée

Qui gronde au rythme des frustrations de la congestion perpétuée

Métal, travail, acharnement qui s’accumule en bloc de ciment

Montagnes et verdures emprisonnées derrière ces bureaux empilés

Rayures, carrures et uniformité pour contrarier la nature
(Ou si marier dans un contraste pur à sa difformité)

Maintenant, le ciel transpercé de ces conduits mortels

Ficelles conductrices de tension au savoir éternel

Le temps découpé par ces câbles d’argent bouillonnant d’électricité

Qui surplombe ces eaux, mirage trouble de pures impuretés

Reflet de cette vision torrentueuse dépassionnée de la réussite humaine

Complexité de la simplicité, détails impérieux de la ferraille, fragment du temps, beauté des tons décolorés, quadrillé, angle droit et resserré conforme à la conformité de ses formes. La ville qui défile sous mes yeux…

Aujourd’hui, j’ai grandi

     Aujourd’hui, je m’inspire de la Mère, non pas celle qui parle au rythme de la marée ou qui ronronne au gré des océans. Non pas celle qui dicte le mouvement des arbres, la fleuraison des bourgeons ou les larmes du ciel. Non plus celle qui parle de sons et de mots.

     Je parle de la Mère au grand M, celle qui guide l’ensemble des mères et les quinquagénaires! Cette Reine au grand R illusoire, imaginaire qui nous éduque sans mots, ni conseils. Qui influence chacune de nos décisions par de subtiles et fines illusions. (Pour ceux qui n’auraient pas saisi, je parle de la vie.)

     Comme toute mère, elle doit jouer son rôle. Soit nous transmettre son éducation à sa manière. Elle doit animer ce personnage sans visage, ni attelage. Elle n’aura d’autres choix que de nous donner un apprentissage à la dure sans murmures, ni procédures. Un apprentissage où toi-même tu devras en construire les instructions et en saisir les réponses à tes interrogations. Où l’unique méthode est l’essai/erreur, le travail de générations, l’ascension de la vie.

     Nous sommes humains, je suis humaine… Une espèce si têtue qui bloque son ouïe aux précieux messages de la Mère. Plusieurs ne capteront jamais sa présence, d’autres l’abandonneront dû à ce même sentiment d’abandon et même, quelques-uns fugueront la vie par haine de ne pas l’avoir saisi…

     Aujourd’hui, je me laisse absorber par son énergie et transporter de son savoir infini qui semble pourtant si dérisoire… Je me permets de lui répondre : «j’ai grandi»

     Pourquoi? Parce que j’ai compris… Du moins, je pense avoir saisi une parcelle, une infime partie de son message.

     Son unique moyen de communication est par l’entremise de défis, de provocations pour nous permettre d’en tirer des conclusions et de perdurer l’évolution! Il faut donc comprendre le mal et absorber le bien au travers des défis que la vie place sur notre chemin. Savoir en retirer la connaissance pour nous permettre d’avancer et ainsi lui donner la chance de mieux nous guider… Oui, c’est difficile. C’est la raison pour laquelle il faut trouver la capacité de récolter les étincelles de beautés éparpillées parmi les flammes bouillonnantes de difficultés si on veut se donner la force de perdurer.

     Aussi, Mère est consciente de l’atrocité de certains défis, c’est pourquoi elle en fait souffrir plus d’un à la fois… Aucun défi n’est totalement solitaire, quelqu’un partage bel et bien cette épreuve éphémère. Il faut seulement ne pas s’arrêter à la douleur des siens et prendre conscience de celle du voisin! L’attraction est partout, chimique, humaine, animal, de pulsions ou de révélations. Ici je ne parle pas du grand amour, je ne parle pas d’amour tout court. L’attraction qui nous rattache à la vie, la beauté, l’amitié, la nature, le temps… Envers cet inconnu qui te dit salut sur le coin d’une rue! L’attraction est partout et une infinité de liens nous rattachent parfois par la plus faible des attaches, d’autres fois par la plus puissante des sensations. Le bonheur ne se cache pas uniquement dans la séduction, ni dans la réussite et la satisfaction, il en laisse des parcelles par-ci, par-là pour nous permettre de franchir des montagnes un pas à la fois.

     Je poursuis mon ascension tel un marathon, une course vers la compréhension de Mère qui me permettra de transcender l’éphémère…

039 copy2S’accrocher aux détails pour en absorber davantage – | Crédit: Photographe: Suelyanne S. Latendresse |

 

papier-crayon au rythme des sons

Jeudi matin, l’électronique me dégoûte toujours… (À l’exception des engins divulgeur de mélodies!) Deuxième expérience papier-crayon, je laisse maintenant travailler mon imagination…

Ma tête tourne, tourne et retourne au ralenti… À la recherche de pensées, d’une pensée autre que celle de l’idée de chercher… Je cherche une idée, l’idée d’une pensée, je pense à chercher, je tourne en rond. Alors je me concentre sur les sons, sur la chanson…

It’s been years

Since we carved our names

On a clocktower door (Passenger-Circles)

Je me concentre sur les sons, les sons et les mots, leur intensité et le message véhiculé…

Mon passage sur terre d’une durée si éphémère! Une réflexion passionnée qui, pourtant, ne réussit pas à m’absorber…

Ma compréhension, l’interprétation et le sens que je vais donner aux sons, à la chanson… Invraisemblablement (ou non) d’amour, de blessure et de passion…

Yo le dije al corazón que te olvidara Rudamente me grito que me callara

Yo le dije a mi alma que borrara Que no te amara y se río en mi cara (Romeo Santos – Hilito)

(J’ai dit à mon cœur de t’oublier. Brusquement il m’a crié de me taire / J’ai ordonné à mon âme qu’elle efface. Qu’elle ne t’aime pas et elle m’a ri au pleine face…)

Siempre. Toujours la douleur d’un manque, always an end and a beginning… J’écoute les sons et entend durement la douleur des mots, de l’amour, signe de l’unique bonheur et à la fois totalement destructeur…

I would hold you in my arms, I would take the pain away

(Christina Aguilera – Hurt)

 Le passé divulgué d’un présent lourd et insensé… Siempre, toujours retenu par le passé encombrant et méprisant. Ma tête tourne, tourne et retourne, cette fois au rythme d’un air triste et acablant.

ENCORE ET ENCORE!!! Je n’en peux plus, je n’en peux plus de la musique qui cri la douleur prisonnière des tripes et de la raison! Qui cri la réalité au centre de ses fictions lourdes de trahisons…

You Are My Sunshine, my only sunshine

You make me happy when skies are gray

You’ll never know dear, how much I love you

Please don’t take my sunshine away.

Enfin… Le Bonheur! Encore et toujours d’amour, bien sûr. Du moins, l’amour pur de passions et de pulsions…

(suite…)

The other night dear, as I lay sleeping

I dreamed I held you in my arms

But when I awoke, dear, I was mistaken

So I hung my head and I cried.

You Are My Sunshine, my only sunshine…

(Leftover cuties – You are my sunshine)

Que souvenir, qu’une illusion… trop de fois rempli de mauvaises émotions. Le bonheur a si peut durer… Pourquoi? Pourquoi ne pas me, ne pas VOUS donnez gaieté, volonté et sérénité…

I know that we’re takin’ chances, you told me life was a risk

I just have one last question (City and color – comin’ home)…

Quand est-ce que vient le bon? Le bonheur sans exception ou raison? La passion pure de pulsions…

I’m taking it slow

Feeding my flame

Shuffling the cards of your game

And just in time In the right place

Suddenly I will play my ace

(Blue foundation – Eyes on fire)

Sans cruauté digne de pendaison…

Alors j’arrête tout, à la recherche de mélodie riche en fantaisie qui donne le goût, le désir de sourire et s’épanouir…

Je cherche, je cherche…

Oh happy day

Oh happy day

 

Non NON, taper dans les mains c’est bien, mais plus difficile d’écrire…

Keep your head up, keep your heart strong

Keep your mind set, keep your air long

(Ben Howard – Keep your head up)

Voila! Quelque chose qui incite à avancer, qui ne gruge pas le présent de son passé…

Toutefois, encore et toujours fictions, fractionnées à l’unisson! En vérité, que des mots d’amour, encore et toujours…

Et puis je cherche, cherche et recherche…

Just look to the rainbow you will see,

The sun will shine ’till eternity

I’ve got so much love in my heart

No one can tear it apart

Don’t worry about a thing, gonna be all right!

(Bob Sinclair – love generation)

 

Définitivement, une majorité cri douleur et horreur aux rythmes de lourdes émotions… Seulement, le beau mérite d’être lu et entendu. Le grand, le chaud et passionnant se doit d’être réanimé et répété!

Voir le beau au travers du laid! Encore et toujours… Siempre

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La tête dans les nuages,

À la fois, lourd et enivrant… Si beau, mais méprisant! Au même titre que les mots et la mélodie…

Crédit : Photographe : Suelyanne Santerre Latendresse

 

 

L’espace de quelques chansons

Bon… Aujourd’hui je dois remédier à la situation.  Cet univers virtuel est devenu d’un ennui mortel, j’ai un soudain besoin de réel. Pour la première fois, je sors papier-crayon avec, bien sûr, musique à fond!

Je ne comprends pas, pourtant ma tête déborde de pensées, il si croise excitation, colère, frustration, surement aussi bonheur, joie et passion…

Je suis devant ma page blanche (qui contient maintenant deux lignes)… Environ chaque 15 secondes, je disparais dans mes pensées, je le vois, je la voix, je pense à elle, je pense à lui, au futur, à mon future, aux changements éminents. Je pense à la vie, la vie qui ne fait aucun sens et à celui que je pourrais y donner. Je pense encore à lui, cette fois-ci, à un autre lui, un autre elle, à un autre lui qui camoufle le véritable lui. À la fin qui annonce un début, à ce début qui signera la fin, à cette foutu lettre qui apparaitra dans ma boite au lettre d’ici quelques jours, trop de jours. À l’impact qu’elle aura sur ma routine, mon quotidien, mon futur, ma vie. Finalement, je repense à lui, parfois avec un visage, d’autre fois sans visage, un lui qui saura camoufler l’autre lui si claire et défini.

Un artiste, un sportif, un ordinaire ou un populaire ? Un lui bohème ou hippie, un type originale de sa simplicité qui saura combler un vide démesuré…

Et finalement cette lettre! En attente de cette foutu lettre… et puis lui et puis elle et l’autre. Ah! Cette chanson… maintenant je suis dans une scène de film, une scène de passion, une scène de tristesse, une scène de détresse ou de libération. J’écris à la lenteur de son tempo d’un écho dépressif. Je pense et repense et finalement je pense à l’idée de penser. J’écris au rythme de la musique d’un ton si mélancolique, je pense à la puissance des mots, puis à celle de cet air si éphémère… wow jolie mélodie! Puis, je pense à lui.

Je pense à l’ampleur de la musique, un sens donné à cette réalité insensé… Pourquoi? Pour occuper, détourner et réaligner les idées. Je pense à ce sens sans sens, ce temps qui avance sans importance…

Notre besoin de se détacher de l’instinct, de raisonner sans fin, la beauté de l’humain. Cette fois, sous un rythme chaud et exotique! Je note au rythme d’une rythmique aphasique  dans un écho humide et trop rapide. Je me dandine d’une réalité à une autre, d’une fiction à une autre, agrémenté de mélodie parfois mélancolique, d’autre fois si exotique, capable de t’abandonner dans un état léthargique.

Voilà, crayon désaffuté l’espace de quelque chansons…

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Quoi de mieux que des nuages pour symboliser la pensée… La force de l’esprit qui en emprisonne certain et en libère bien d’autre

Crédit : Photographe : Suelyanne Santerre Latendresse | iPhone

 

les mots

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Voici ma première vrai expérience Photoshop! Encore à l’état brouillon, cette image devenait indispensable pour une article qui s’intitulait «les mots», malgré ses imperfections…

Au moment où j’ai créé cette image, cette idée, ce message, je ne voyais pas encore la douleur des mots. Je contemplais leur force! Maintenant je suis consciente de leur danger, mais je suis tout de même leur éternelle abonnée…

Les mots, dans la splendeur de leur ampleur

Les mots, libérateur de l’horreur

Les mots, créateur de torpeurs.

Piégée de leur libération, prise cette fois de LEUR emprise.

À la fois un soutient et un précipice, ils m’empêchent de me blesser en me faisant descendre lentement dans les abysses

Si lentement que le temps semble s’être arrêté, que mes ficelles semblent maintenant coupées…

Un geste si pur qui pourtant m’éloigne de la surface et me guide vers l’impureté.

Comment leur, comment ME faire comprendre que cette ascension me plonge illogiquement vers le fond ?

Y a-t-il réellement une solution ?

Une fois absorbée par l’univers des mots, il est impossible d’y déroger, il faut apprendre à coexister et finalement bien se dompter … J’écris oh oui, j’écris constamment ! Bien plus que je peux laisser paraître. Seulement il y a le dit et l’inédit…. Ce que vous lisez et mes pensées… les mots libérateur de l’horreur et ceux créateur de torpeurs.

Il y a le plaisir de l’écriture, les plaisirs de la vie et LE plaisir… savoir y faire un ménage à trois est dans la liste de l’apprenti ! Et jeune élève indomptée que je suis, je me laisse tenter et explore l’interdit…

Tout ce que je donnerais pour que mes écrits soit réels l’espace d’un court moment. Tout ce que ces courts moments d’écrits mon apportés l’espace d’un instant.

Comme je serais puni d’avoir tout donné… Comme je serais démoli d’y avoir goûté.

Comme l’alcoolique devant son alcool ou le pyromane pour le feu

Je brûle d’envie d’enfreindre l’interdit, de venir te rejoindre l’espace d’une nuit pour absorber ton énergie

Ta chair glacée est le feu qui alimente ma maladie, la goutte qui me replonge dans l’inédit.

La dose mortelle de tous ces désirs charnels. Une substance plus puissante de son absence, l’unique dépendance sans remède.

Celle ou on détruit le feu par la glace, une douleur si grandissante par son contraste.

Je me bas au rythme de la music qui joue d’un battement si lent qu’il en devient trop vite essoufflant.

J’avance au rythme du printemps qui tarde douloureusement…

 

Aujourd’hui en ce jeudi midi, je publies cette fois sans retard! Et la raison est simple, je me suis laissé guidé par l’inconfort confortable…

 

apprentissage

Le 29 janvier, je publiais mon deuxième article… Il débutait ainsi :

« Projet personnel = Objectif personnel =  Personne pour te donner un coup de pied au cul.

C’est ça le réel défi? Peut-être bien… la réponse apparaîtra une fois surmonté! Ou pas… »

Je tente, en vain, de me donner une vilaine tape sur les doigts et de rentrer dans le juste chemin de la fausse perfection… Seulement j’ai le malheur d’être une jeunesse, croyez-le ou non, humaine… TOUT pour encourager la procrastination, le «lunatisme», la fainéantise et surtout l’imperfection dans toute sa splendeur !

Par chance, cette étape de la vie humaine dans toute son humanité, nous offres aussi de nombreux atouts pour être surmontée ! Telle notre capacité d’adaptation, notre aptitude d’ajustement à constamment vouloir plaire et satisfaire… (Une défaillance me direz-vous… Vous connaissez cette petite phrase dépourvue de sens : «Un bien pour un mal» ? Et bien elle figure au centre de ma philosophie et selon moi, la balance est toujours parfaitement balancée, il suffit seulement de minutieusement l’observer !)

Ce monde que vous partagez présentement avec moi est un jeune bambin de deux mois, qui entraîne de nouvelles responsabilités, qui demande une adaptation. Cet univers parallèle au mien vient de s’y greffer et chamboule habilement mon quotidien… Celui d’une ordinaire collégienne qui tente, tant bien que mal, de plaire et satisfaire les exigences exigés….

Aujourd’hui, dimanche matin, je me tape sur les doigts de ne pas avoir publié il y a trois jours de cela. Cependant, la nouveauté demande un apprentissage (trop souvent dépourvu de guide d’instruction) qui condamne aux erreurs et exigent des ajustements…

Bien sur, l’apprentissage d’un plaisir et finalement la fierté de s’être ajustée!

(Cette semaine, je n’inclus pas d’image à mon message puisque je n’arrive pas à trouver l’émotion désirée.  Par contre, dans le contexte de mon apprentissage, je me suis créé un compte Instagram : suelyanne.com_photo dans le but d’y partager des émotions sans limite et thèmes assignés!)

inconfort confortable

Cette semaine, j’ai pensée qu’il serait peut-être bon de sortir de cette zone de douleur où j’ai installé une grande majorité de mes articles. Elle est aussi inconsciemment devenue une certaine zone de confort pour l’écriture. Même si je tente toujours de terminer sur une note positive, cela peut devenir lourd et redondant…

En respectant mon planning, j’aurais dû publier cet article jeudi soir. Cependant, sortir de ma zone de confort inconfortable (ou d’inconfort confortable) à prit plus de temps que prévu.

J’ai pensée écrire sur l’insomnie, un texte qui aurait été plutôt intéressant puisqu’il en concerne plusieurs et surtout une grande porte pour concocter un jolie poème… mais tout me ramenais au même endroit. (De où croyez-vous qu’elle provient cette insomnie? Et oui…) Ces pensées qui hantent vos journées, s’attardent aussi sur vos nuits, l’entièreté de vos nuits…

 

Bon, j’entrais subtilement dans cette fameuse zone…

Pensons positif, pensons positif…

Ah! Ce fameux «vue» …  Il y a précisément un mois, je publiais ma fierté d’avoir traversé le premier mois sans fléchir, je venais de traversé «la première étape» comme je l’ai si bien dis.

Maintenant deux mois de complétés, mais aujourd’hui ces dates sont devenues totalement illusoires puisqu’à un certain moment, on entre dans le réel de relation (mon implication dans ce projet) et puis une petite routine s’installe.

Je spécifiais aussi que j’avais atteint un gros quota de trois visites et cela ne m’affectait pas le moindre du monde puisque je m’attendais à un immense périple et des heures acharnées de travail avant de sentir une quelconque récompense psychologique… Aussi, ça peut sembler stupide, mais ça prend une certaine préparation pour accepter d’être lu par des inconnus et encore plus par ceux qui t’entoure. D’en quelque sorte laisser son journal intime ouvert au beau milieu d’une salle bondée…

Et bien, en termes de pages visité, je peux maintenant multiplier ce chiffre par 100 et j’ai eu plus de 100 réels visiteurs… Non, figuré vous que je n’ai pas 150 ami(e)s et membre de ma famille! Du moins pas à ce que je sache… et ce blog, je ne suis toujours pas prête à le lancer sur les réseaux sociaux… Alors au final prêt d’une centaine d’inconnus mon lu! Ce qui, pensez-si bien, est drôlement moins stressant que ses «ami(e)s» Facebook, jeune masse rapace prêt juger tout ce qui bouge…

Oui, c’est plutôt encourageant et surtout motivant! En plus, je pense bien me découvrir tranquillement une deuxième affection, un nouvel appétit presque aussi fort que celui de la photographie … C’est sincèrement devenu un réel plaisir d’écrire!

Alors, je crois que je vais en profiter pour remercier une seconde fois les géniteurs de cette nouvelle ardeur! Et pourquoi pas, le créateur de cette nouvelle zone de confort…

Ce confort inconfortable qui m’as permis de déployer cette force redoutable, ce plaisir d’écrire. Une chose qui débarque soudainement, mais qui ne veut plus partir… (comme une vilaine maladie, seulement lui gratifie la vie)

Alors je te souris et te dis merci! À toi et à la vie! Que tu sois lecteur ou procréateur, tu rends grandissant ce bonheur…

sourire d'une jolie journée de printemps

universelle

Sable chaud, montagne de neige

Incrusté à ma peau tel un véritable sortilège

Sur la route, sur les pistes, panneaux et cycliste

Tous coupables de ce véritable supplice… 

Je ne parle pas de sports, ni de loisir

Mais bien d’une chose encore plus fort que tous ces désirs.

Un être, un homme bien authentique

De son paraître si attachant et féérique!

  

   Aujourd’hui comme chaque jour, j’ai été inspiré par ce qui m’entoure. Lorsqu’une chose et son plus grand contraire te ramène immanquablement au même raisonnement, il est impensable de ne pas l’exprimer, de ne pas le libérer…

   Alors ce soir, contrairement à mon habitude hebdomadaire, je partage mes pensées dans le but de me soulager.

 

Oh oui, je pense à lui

Et cela chaque seconde jusqu’à l’infini

Incrusté en moi telle une tache obstinée

Je suis fâcheusement incapable de m’en débarrasser

 

Seulement, toutes dépendances créent une défaillance

Et la distance fut mon ordonnance!

Or, c’était notre destin, je le constate chaque matin

S’approprier les gains et n’y voir que le bien…

 

   Il est permit et surtout possible de tirer bénéfice de chacune des situations. Qu’elles soient lourde et difficile ou des plus rocambolesque. Oui, il sera toujours possible d’y voir les inconvénients… le chemin le plus facile, le chemin de la lâcheté. Toutefois, que ce soit un million de dollars, une meilleure force d’esprit ou une nouvelle perception de la vie… Après maintes efforts et parfois à contrecœur vous en tirerez profit, je le garantis.

Savoir voir le beau au travers du laid! J’ai confiance en la vie…

arc-en-ciel copy

voir plus loin que la pluie, savoir apprécié la beauté des nuages…

le temps, apprendre à le gaspiller

Cette nuit, j’ai été inspiré par le temps… le temps qui passe en seconde, en heure, en jour, en décennie, en siècle… L’impact du temps! C’est plutôt rare qu’on se questionne à ce sujet.

Nous sommes imprégnés du temps, de ces répercussions et nous ne pouvons rien y changer… Alors pourquoi se questionner? Surtout, si on pense que c’est surement une perte de temps et nous savons tous que ce fameux temps est bien trop rare et précieux pour être gaspillé… au même titre que l’argent.

Qu’est-ce que le temps? Justement, comme plusieurs grands hommes d’affaires diraient : «Le temps c’est de l’argent!!».  Le temps représente aussi la jeunesse, la vieillesse. Le temps est l’évolution, le temps est une adaptation, une acceptation.

Le temps représente l’avenir, le passé, la fin, le commencement. Le temps représente tout. Le temps c’est la vie activé au compteur…

Ce matin je m’inspire du temps pour écrire. Je m’inspire du temps pour perdre mon temps.

(Ou bien lui faire prendre de la valeur, être fière de le gaspiller à composer, chacun sa perception.)

Le temps : ennemi ou ami

Le temps creuse, le temps déforme

Le temps fait naître un bonheur pur et uniforme

Le temps fait croire, le temps fait embrasser

Le temps peut tromper, mais fini toujours par démasquer

Le temps fait comprendre qu’au fond rien n’est monotone, rien n’est régulier

Le temps amorce un malheur dure, le temps renforce cette douleur mure

Le temps fait oublier, le temps cicatrise cette fâcheuse blessure

Le temps façonne le caractère, le temps nous inonde de fâcheux critères

Le temps tire sur nos ficelles telle une machine industrielle

Pour nous faire avancer tête baissé ou tête relevé

Mais le temps semble avoir un brin d’humanité

Le temps fait son possible pour élever cette ficelle de la volonté

Alors parfois il faut tenter de pardonner et se laisser guider

S’abandonner et parfois même l’abandonner. Oublier l’âge, l’espace, la durée, les secondes, les heures, les jours, les siècles

Il nous permet de croire, de posséder de l’espoir. Mais il faut aussi savoir le mettre à l’écart

Le temps détruit les rêveries, mais permet aussi de rêvasser à l’infini

Ami ou ennemi?

Au fond, le temps est un ami, une chose essentielle à la vie

Mais tout de même, s’en éloigner quelque fois ne fait pas de tors

Oublier le temps, ne plus entendre le décompte infini de l’existence

Il faut savoir lui donner son pouvoir, pour ne pas détruire cette tension dans les ficelles, mais savoir s’en éloigner et profiter de chaque étincelle

Plus haut, je disais qu’on ne pouvait rien y changer, mais au fond j’avais tort. Nous avons le contrôle sur la perception que l’on se donne du temps, sur l’importance qu’on lui accorde et sur la relation que l’on entretient avec lui.

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L’homme au pouvoir de se voilier ne perçoit plus la notion du temps, a su s’en détacher tout en l’apprivoisant. Le meilleur gaspillage!

photographe : Suelyanne S. Latendresse

sans titre…

La semaine dernière, mes émotions ont gagné sur mes devoirs… Ce qui pourrait sembler contradictoire puisque sept jours plus tôt je disais que l’écriture était une libération, une voie vers l’acceptation et bla-bla-bla! Et bien je ne me contredis pas, chaque chose à un temps et chacun vit ses épreuves (bonnes ou mauvaises) à sa façon.

En fait, je n’ai jamais cessé d’écrire! Seulement, parfois on écrit pour soi. Mon poème par exemple, il avait été écrit bien des jours plus tôt, sur un coup de tête! Et un beau matin, je me suis levé et j’étais prête, je voulais le partager.

Maintenant je crois que je suis prête à partager certaines pensées des derniers jours…

Aujourd’hui (21 février), j’ai été promené mon chien, cette petite bête rempli d’amour qui aime sans condition, qui ne demande rien de plus que ce qu’il donne…

Si ça pourrait être si simple? Si on serait fait d’instinct et d’amour pur? Malheureusement ont vient avec un caractère impossible et surtout intrinsèque, une opinion, du jugement…

Aujourd’hui (22 février), est un nouveau départ. Un nouveau départ parmi tant d’autre! Mais qui pourtant vous semble souvent le premier et le dernier.

Toutes ces fin et surtout tous ces commencements crée une histoire, crée la vie! La vie parsemé d’embuches comme on est habitué à l’entendre, mais aussi d’aventures plus invraisemblables les unes que les autres. Ce matin je vivais la fin, cette après-midi j’écris la première ligne d’un nouveau récit!

Une épreuve dans mon cheminement qui, selon moi, n’aura pas été des plus banales. Oh non, je ne le banalise surtout pas…

(24 février) Je soupire… Je soupire constamment… Dans la vie on soupire parce que quelque chose ne fonctionne pas? Parce qu’on est découragé de quelque chose ou pour expulser l’excès de colère (avant de crisser un point dans quelque chose)? J’aime bien… le « soupir » semble un message universel! comme les larmes par exemple… Sauf qu’il véhicule un message totalement différent.
Je crois que mon équipe d’ingénieur la haut (dans mon cerveau) a subit une pénurie de larme et a dû trouver une solution en moins de deux. Ils n’étaient peut-être pas qualifiés ou peut-être ai-je eu à faire à un débutant… Tout ce qu’ils ont trouvé pour les remplacer, ce sont des soupirs!! Trouver le lien…

Voyez-vous, maintenant, je soupir pour expulser la laideur, le passé… Pour ensuite prendre une grande bouffée (puisque se sont de longs soupirs du genre asphyxiant) de joie ou du moins de nouveau!

On a souvent un faible pour la nouveauté quoi qu’une certaine réticence… mais j’ai confiance en l’aventure de la vie et je ne doute pas, je me sentirai bien une fois que «le changement d’air sera complété», une fois que je serai rempli de nouveauté, de fraicheur.

(S’il se complète bien sûr, puisque certaine chose ne s’expulse pas très bien… comme un foie, un rein ou le cœur … (en souhaitant que vous ayez tous bien compris mon double sens avec l’organe et ce qu’on peut traduire par des sentiments))

Bon voilà, je crois que ça complète bien la semaine. Admirons un jolie coucher de soleil en attente du lever!

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encore et toujours prise de mon super téléphone cellulaire!