Tous les articles par Suelyanne Santerre Latendresse

La danse des tissus

Pièce sombre et humide sans racoin de ses coins ronds

Perpétuels unisson, prise par l’emprise de la répétition

Perdu dans cette sphère, nylon et polyester se retrouvent enlacer dans ce tourbillon de sensations

Cercle concentrique, chef d’orchestre de cette mélodie machinale et cyclique

Soie et dentelle enveloppée par cette valse éternelle

Agités de tout haut tous côtés par ses pulsions incontrôlées

Cuire et cachemire à présent entremêlé pour le pire

Vêtements contrôlés par cette machine constrictive activée

Coincé dans ce tourbillon sans fin d’un va-et-vient bien malsain

Voici la danse  machinale de nos tissus capturés à leur insu.


 Ça fait plus de huit mois que je n’ai pas publié de réel poésie, un poème avec de la force, de la puissance et de la délivrance, comme je les aimes. (Celui-ci n’en faisant pas non plus partie.)

L’inspiration n’y était seulement pas.

Hier, j’ai demandé à une de mes colocs, Lily, de me donner un sujet, le premier mot qui lui traversait l’esprit et je m’étais secrètement donné l’objectif d’en faire un poème.

Ce mot fut : «Laundry».

Oui, elle m’a réellement pris au dépourvu. Ce fut donc la lessive agrémentée de mes vapes du moment… «La danse des tissus!»

Crédit | Photographe : Suelyanne S. Lantendresse |

 

 

 

 

au café du coin

En direct d’Hinnawi Bros Bagel&Café

Gauchement étalé sur les chaises de patio au café du coin, j’observe au loin l’oeuvre ensorcelante du quotidien. Je me perds lentement, dévoré par cette boîte scénique joueuse d’une scène disons plutôt érotique…

Sous les projecteurs de la rue, les arbres nus dansent lentement au gré du vent. Des couleurs chaudes sont projetées sur le sol froid et les murs cimentés.  L’asphalte mouillé reflète chacun des corps de fer alignés aux courbures bien particulières. Lorsqu’une lueur rougeâtre vient persécuter la sombre scène, signal aux carcasses de métal de s’immobiliser. Laissant perpendiculairement s’engager, cette fois, corps de chairs… BAMM un barista maladroit vient d’échapper une assiette,  un restant de feuilleté accompagné d’une tasse à café sur mes pieds. Je suspends donc un moment la voluptueuse mélodie qui accompagnait ma rêverie pour lui adresser un joli sourire alors qu’il en profite pour me dire : «on ferme.»

Il est précisément 17h36, tout fraîchement installé avec mon fancy thé, je viens de me faire aviser qu’ils étaient maintenant fermés sous prétexte que le nombre de clients est insuffisant. Tout de même, pour s’excuser de m’avoir garrocher de la vaisselle et un restant de feuilleté (prompt moyen pour m’aviser que je devais quitter), mon maladroit barista m’a offre une tartelette aux pécans.

Je quitte donc avec mon fancy thé à peine entamé, à la conquête d’un nouveau barista maladroit pour finalement me retrouver chez Starbucks sur une chaise crispé à contempler une graine de café encadrée.

Crédit | Photographe : Suelyanne S. Latendresse |

insatisfaction

DANGER – Ces mots peuvent être dangereux pour tout être de plastique. Ce texte aura un effet malsain pour tout homme qui envie son voisin. – DANGER

L’humain est insatisfait, l’humain transmet l’insatisfaction et s’en nourrit. La société évolue, croît, se développe par la force de l’insatisfaction.



«Insatisfaction : état de quelqu’un qui n’est pas satisfait, qui n’a pas ce qu’il souhaite. Un sentiment d’insatisfaction.»

Bon. Clairement, je me serais attendu à une meilleure définition…

«Satisfaction : action de satisfaire une réclamation, un besoin, un désir. Contentement, désir qui résulte de l’accomplissement de ce qu’on entend, de ce qu’on désire.»

«Satisfait : ce dit d’un désir assouvi.»


Un animal au ventre plein, un animal qui se sent en sécurité et qui a bien déféqué, est prêt à dormir. Ses désirs sont comblés, assouvis.

L’animal vit. L’humain, lui, a le désir de vivre. L’unique espèce sur terre qui cherche un sens à la vie.

Nos désirs dictent nos pas, la vie de chacun sans la moindre exception. Simple exemple :

«Ce matin j’ai le désir de rester au lit, de faire la grâce matinée. Seulement mon désir de visiter la France l’an prochain est encore plus grand. Pour cette raison, je me suis levé et est en route pour le travail.» «J’ai vraiment envie d’une poutine, seulement mon désir d’avoir un corps qui correspond aux valeurs de cette société est plus grand. C’est pourquoi je mange une salade.»

Chaque instant, chaque seconde on comble un quelconque désir et participe à un combler un autre. Cependant, il y a aura toujours un désir plus grand pour dissimuler le précédant.

Maintenant, si je transforme les mots :

L’insatisfaction guide nos pas, nous dicte le chemin. La satisfaction nous donne la force de mettre un pied devant l’autre.


Ces derniers mots seront pour l’homme pessimiste.

L’insatisfaction te donne de la force, du pouvoir.

Mal exploité, le pouvoir peut détruire (la corruption en serait la plus simple exemple). Il peut détruire l’autre jusqu’à ronger le puissant lui-même.

L’insatisfaction te fera dépasser tes limites, entreprendre, surprendre, atteindre des objectifs! L’insatisfaction détruira l’être faible et nourrira l’être fort.

Se laisser absorber par l’insatisfaction jusqu’à ne plus voir sa plus grande force, LA SATISFACTION, est le plus grand danger, est un suicide amorcé.

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L’insatisfaction seule détruit, la satisfaction seule stagne. L’équilibre est la clef! Apprécier, savourer la satisfaction. Embrasser l’insatisfaction.

Crédit | Photographe : Suelyanne S. Latendresse |

questionnement

Suis-je le seul être vivant sur cette planète à me questionner sur le questionnement d’une question?

MERDE!!!

Suis-je la seule perdue dans un trou sans fond d’interrogation…? TROP, tellement trop d’interrogation que je ne sais plus sur quel questionnement me questionner. Je me questionne donc pour le trouver…


La vie est un questionnement

Ensuite, j’en viens à me questionner à savoir ce que je serais sans ces questionnements? Un être vivant de pulsion et d’instinct… Manger, dormir, survivre et déféquer.

La vie serait plus simple, trop simple.

Si simple que «la vie» ne serait pas un terme, ne serait pas doté d’un sens et n’aurait aucune foutu importance. La Vie n’existerait plus.

Alors j’imagine que je dois embrasser ce questionnement? Plus fou encore, me questionner!

Voilà, 2am 4janvier2016. Je souffre d’un problème que l’on nomme la vie.

 

sac à dos mauve

Alors voilà, l’instant décisif… Je me répète que ça n’a pas de sens, je me bouscule le crâne à l’idée de publier une quelconque connerie sur ce site, sans aucun résultat depuis des mois!

Désespéré, j’ai fait appel à mes mentors. Je devais cesser cet enfer infernal (au fond loin d’être si mal) d’incompréhension et d’insatisfaction constante face à cette situation.

Conseil unanime des mentors : «Publie n’importe quoi!»

(Non mais s’tu possible d’être plus vague que ça dans vie!?) J’ai finalement compris. Débloquer le blocage puisque je suis clairement bouché au troisième degré.

Cliquer sur publier pour faire passer le moton rouillé qui m’empêche de composer! J’ai pensé que le plus facile serait de piquer un sujet au hasard… Je me lance.

Sac à dos mauve,

Je me suis épuisé à te transporter, je me suis perdu dans tes profondeurs inconnues… À deux on fait les pouilleux! Tu as traversé l’eau, la bouette, la bière, le BC et l’éphémère… D’un lit tu as servi! D’un garde-manger,  d’une garde-robe, d’un bon ami, tu ne m’as jamais abandonné! Par chance puisque passeport et argent tu as transporté…
Un bon matin, je suis parti en voyage avec mon beau sac à dos mauve. J’ai airé les auberges de jeunesse en ta compagnie, rencontré de vieux barbus qui hibernaient au creux de ces vieux dortoirs pleins d’histoires, de jeunes voyageurs à la peltée! Une maudite belle expérience de vie, on a ben appris toé pi moé.. J’ai appris qu’tu faisait pas bon ménage avec le beurre de peanut ni la pâte à dent. J’ai découvert que t’aimait ben faire disparaitre mes vêtements et que chaque jour tu grandissais (devenait plus pesant). Je t’ai fait voyager! Tu as vu les ports et les bateaux depuis la valise de l’auto. La mer et les rochers appuyer contre mon dos! Toi, mon sac à dos mauve.

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sac a dos mauve
Du premier au dernier jour…

Exponentielle

« Deuxième article, un pas de plus dans l’univers… » Un titre faisant référence à l’univers ensorcelant des mots…

Aujourd’hui, en ce 22ième article, je ferai référence à l’Univers. Celui qui porte un grand «U» ! Comme la grande Mère… L’Univers qui englobe l’ensemble des univers ! Culturel, temporel, sensoriel… Une quantité exponentielle d’univers qui ensorcelles.


Deuxième article du BC.

Deuxième article signifie deux fois plus d’expériences, deux fois plus de temps écoulés, deux fois plus d’accomplissement et de choses absorbées.

Au même titre que pour les mots.

Voyager dans un endroit, ne signifie pas seulement découvrir l’endroit en question, c’est une découverte aux larges horizons ! De nouvelles rencontres, de nouvelles cultures, une évolution personnelle… Chaque jour, chaque heure, chaque seconde un nouvel accomplissement qu’on ajoute à cette fameuse liste qui nous suit telle la traine d’une robe de bal… Une longue histoire aux airs colorés qui prend vie et grandit au même rythme que l’on inspire et expire ! Par chance, elle est invisible, c’est donc à nous d’en traduire son histoire avec ces bons et mauvais côtés.


La découverte d’une nouvelle culture est incroyablement enrichissante ! Un apprentissage énorme et certainement quelques révélations intérieures puisque ce qui est pour toi une réalité vient d’être tassé dans un petit coin, encombré par cette nouveauté à laquelle il faut s’accommoder.

Apprendre est amusant, du moins pour moi. C’est un cadeau ! Seulement parfois l’apprentissage est plus difficile à assimiler. Alors c’est un mélange de frustration et de dégustation. (Dégustation –> un mélange d’absorption et de plaisir)

La découverte est un questionnement sans fin, la vie est un questionnement sans fin. Il y a donc les questionnements du quotidien :  Qu’est-ce que je vais manger ?» et les questionnements de la nouveauté : «Où je serai la semaine prochaine ?» «Est-ce que j’ai pris la bonne décision ?» «Devrais-je prendre ce chemin ou celui-là ?» quoique les deux dernières résultent plutôt de l’aventure du quotidien…

En sommes, les questionnements permettent la vie ! Comme l’eau sur la terre, mais en trop grande quantité, on se noie.


Tout d’abord, je croyais qu’il serait facile d’écrire puisque la première voix de l’écriture est pour moi l’expression et la libération.

En d’autres mots, je pensais pouvoir vider le surplus d’eau dans mon cerveau dû à ses questionnements abondants… Seulement, je réalise que ce même fluide bloque maladroitement les conduits nécessaires.

En ajout à tout ça, les premiers temps d’une telle aventure, les émotions se propulsent comme une pluie de météorites (dangereux, mais magnifiques)! Cette pluie est tellement abondante qu’elle ne laisse place à l’imagination et la création. Seulement la fatigue et heureusement  l’absorption. J’absorbe donc et rallonge la traine de ma robe de soirée, seulement mes conduits de libération se retrouvent coincé par un raz-de-marée…

Un brin de poésie pour accompagner cette étincelle de folie qui suit son court et grandit jour après jour! 

commencement

En ce 25 juin,

Ces quelques semaines sont finalement écoulées… 

J’aurais dû écrire plus tôt, mais j’avais la tête ailleurs. Maintenant, je peux me laisser absorber par le moment présent, à des milliers de kilomètres de la maison !

Encore des difficultés à écrire, il y a tellement de choses à voir autres qu’un ordinateur ici (et partout)…

J’ai vu les rocheuses du ciel, j’ai vu la grande ville, j’ai vu l’océan, d’impressionnantes montagnes, d’immenses montagnes ! J’ai vu des bateaux, des bateaux de toutes les couleurs, de toutes les grandeurs ! J’ai croisé des sourires et du bonheur…

Le 23 juin fut pour moi une journée remplie d’émotions, une longue journée! Elle s’est débutée au Québec et terminée en Colombie -Britannique. Je crois qu’elle a duré environ 20h… J’ai ressenti peine, joie, excitation, une tonne d’émotions. J’ai vu des paysages à couper le souffle, d’autres montagnes et encore des montagnes à profusion. Finalement j’ai vu mon chez moi du moment. Tout ça en une superbe journée ensoleillée dans un corps un peu déboussolé.

Lors de mon dernier article, j’avais peur d’oublier la beauté de chaque détail… et bien lors de mon arrivée je n’ai pas eu d’autres choix que de mémoriser les grandes lignes de ce roman aux mille paysages ! Par chance, ces deux derniers jours j’ai retrouvé l’ensemble de mes sens. J’ai observé le bleu indescriptible de ces eaux, j’ai observé la force du temps, la mousse sur les roches, le bois, les détails vieillis des voiliers, la beauté des quais usés et tellement plus…

Voilà, je vous partage un brin de cette folie… le premier brin d’une longue série !

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Différent

Mon dernier texte était différent. « Différent », un mot passe-partout, un mot doux trop souvent utiliser pour traduire un malaise quelconque… Du genre : « Tu aimes ma nouvelle coupe de cheveux ? C’est différent ! »

Dans ce dernier article, j’y ai inclus mon quotidien, ou plutôt la banalité du quotidien… Assurément, ce texte n’a pas su plaire à tout le monde. De même que pour l’ensemble du contenu de ce site d’ailleurs… J’avais prévu supprimer cet article à la seconde où j’aurais quelque chose de concluent à partager, mais je me suis réveillée et j’ai changé d’avis.

Pourquoi ? Parce qu’au fond, la perfection c’est tout aussi ennuyant. Une fois atteinte, où se cachent les défis ? Plus de possibilité d’amélioration, donc plus de possibilité de fierté ou de satisfaction, alors plus de motivation, plus de plaisir…

Et surtout, pourquoi s’épuiser à atteindre l’inatteignable ? Je me demande aussi…


En ajout, je crois qu’inconsciemment je voulais inclure mon quotidien, comme une genre de préparation…

Il y aura de gros changements dans ma vie et dans mon quotidien d’ici quelques semaines… Des changements qui occuperont ( et qui occupent déjà ) toutes mes pensées! Des changements qui me feront peut-être oublier la beauté de chaque petit détail comme j’ai l’habitude des voir. La beauté d’un grain de sable, d’un mur ou de la pluie.. ( Je risque malheureusement d’être traversé d’un petit brin de normalité durant ce périple… )

Alors voilà, d’ici deux semaines, je serai plutôt loin de chez moi! Loin de mon cocon familiale, de mes habitudes, de mes proches… Une nouvelle réalité parsemée de nouveauté ! Nouvelle langue, nouveaux liens, nouveaux paysages… ( Tout de même, même monnaie, même fastfood et même culture ! ) Je quitte le Québec pour m’installer en Colombie-Britannique… Un petit changement de Provinces ! Une folle idée que je côtoie depuis tant d’années…


Pour le moment, ces derniers textes peuvent vous sembler inintéressants… Seulement, je suis certaine que les prochains seront vous plaire ! ( Peut-être pas une garantie, mais du moins, je le souhaite, je l’espère… )

Ce sera l’aventure d’une jeune femme de 18 ans qui abandonnent le nid familial… Mon quotidien banal un peu moins banal ! Un nouveau monde qu’elle découvrira au même rythme que vous aux travers des mots…

Ça peut sembler ordinaire, mais je peux vous assurer que dans toute la complexité de mes connexions cérébrales, rien ne sera ordinaire… Peut-être amusant, humoristique ou dramatique… Je ne sais pas! Mais assurément captivant animé d’un brin de folies et de poésie.

D’ailleurs, n’hésite pas à commenter au travers de cette aventure! Que ce soit en anglais, en français ou peu importe la langue, je trouverai un moyen de répondre et ça me fera le plus grand des plaisirs… Peut-être aurez-vous quelque chose à m’apprendre! De précieux conseils ou encore des recommandations, des expériences de vie…

Encore et toujours, au plaisir d’être lu et surtout de plaire! Au plaisir d’être accompagné dans cette découverte de l’Ouest Canadien!

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Profitons-en, j’arrive encore à voir la beautés des petits détails… Bientôt, j’en aurai tellement à absorber! Ce sera plus difficile.

Procrastination 101

27 mai 2015… La procrastination est à son comble!

• Dernière vraie publication, 5 mai 2015.
• Vingt-deux jours sans publier, trois semaines de retard;
• Calcul totalement inutile pour me faire procrastiner davantage…

Hier, j’ai terminé ma session. (J’AI COMPLÉTÉ MON DEC!!!) Chose qui me servait d’excuse pour ne pas publier, excuse dont j’ai clairement abusé…

Lors de ce même «hier», j’ai vraiment (VRAIMENT) eut l’intention de publier, j’en ai malencontreusement été empêché.

Par quoi? Une quantité astronomique de distractions, des distractions considérables du genre…

• Cuisiner des barres tendres (Oui, puisque je suis nouvellement chef.)
• Nettoyer le garde-manger (constat réaliser durant la préparation des barres)
• Faire une sauce à spag (Je suis pleine d’ambition!)
• Pause dégustation (Oui, puisque je viens tout juste de faire d’incroyables barres maison…)
• Pause photo de ma dégustation (abus de fierté face à mon nouveau statut de «cook» purement imaginaire…)
• Pause relaxation de ma dégustation (JE SUIS EN VACANCE)
• Pause (non, non je blague. Suffit les pauses.)
• Suite du garde-manger… (Non mais c’est long en #*&!?% …)
• Grand ménage exigé dut à la folie du garde-manger et à la préparation des barres (par chance pas de sauce à spag)


     Tôt en après-midi, j’étais sérieusement sur le point de me lancer dans ma rédaction quand nous avons été faire la commande. Une chose réellement interminable avec une ascendance comme la mienne. (et du même coup cette splendide progéniture… Hehe) Tellement interminable que le panier s’est rempli d’ingrédients pour faire une sauce à spaghetti et une super recette de barres tendres maison. Deux recettes qui m’étaient totalement inconnues avant d’entrer dans cette satanée boîte congelée.

     Après avoir procrastiné un long, trop long moment, j’ai finalement entamé et fièrement terminé ces délicieuses barres. Comme preuve irréfutable qu’elles étaient confectionnées par nul autre que moi, une cuisine des plus bordéliques n’attendait encore une fois, nul autre que moi. Je n’avais pas d’autres choix que de m’y mettre, alors la séance de ménage s’entame… (Je tiens à spécifier : ménage de la cuisine ET du garde-manger pour combler une soudaine bulle au cerveau.) Quelques minutes de passé, une je ne sais plus combientième bulle au cerveau survient… (Ne vous en faites pas, des bulles, ils en pop continuellement) Résultat : un pause dégustation de mon chef-d’œuvre culinaire s’impose. Si beau! Je dois le prendre en photo… Pause séance photo de mon chef-d’œuvre culinaire. Ainsi s’enchaîne mes folies du quotidien.

       J’entrais à l’épicerie vers 15h, il est finalement 22h30. Je rampe littéralement sur le plancher pour compléter ce satané ménage.

Finalement 23h passé, je m’installe, je suis prête à écrire…

« Mesdames et messieurs! J’ai aujourd’hui une grande nouvelle à vous annoncer… Je suis libérée des murs de béton de l’éducation… et cela pour la prochaine année!!!

Chose qui peut sembler anodine, mais pour une jeune étudiante qui ne connait qu’un seul rythme de vie depuis maintenant 14 ans, c’est du changement à la pelleté!

Alors voilà, Je quitte cette fâcheuse forme d’éducation pour en découvrir une toute nouvelle, celle de l’inconnue! »

Six lignes plus tard, je ronfle…


10h am, 27 mai.

Une bonne nuit de sommeil passée, j’essaie de nouveau de composer au travers d’un champ de distractions cérébrales…

• Besoin de musique imminent… (Chose comprenable puisque j’aime bien écrire au rythme de la musique.)
• Oh! (Je fais réellement ce «Oh» dans ma tête…) Mon cellulaire me propose une nouvelle chanson, je l’écoute… Elle est bonne!
• Pause téléchargement…
• Essayons celle-ci…
• Puis, celle-là!
• Pause pour décompresser de toutes ces pauses. (Un petit rappel : JE SUIS EN VACANCE!)


Midi, toujours rien de concluant… (Clairement un déficit d’attention sévère chez cette Suelyanne.)

• Midi, midi… J’ai une petite fringale… l’heure du diner!
• Oh!!! (Le je ne sais plus combientième Oh…) Je dois faire la sauce à spaghetti cet après-midi! (Ah! (j’avais oublié celui-là…) Merde, je vais être serrée, je voulais aussi faire du sport…)
• Du sport!
• Oh tient (encore), j’ai décidé, ce sera une promenade à vélo!
• Ah, je pourrais aller à cet endroit…
• Ou encore celui-ci!
• Pause réflexion.

Maintenant 13h,

     Cette situation dure depuis 3 semaines avec, chaque jour, de nouvelles distractions. En fait, je crois bien qu’elle dure depuis 18 longues années maintenant…

      Voici un aperçu de la banale vie derrière cette jeune écrivaine… Réellement un défi de taille que je me suis lancée! Non pas sous-estimé, j’étais bien consciente de l’ampleur de cette aventure! «N’avoir personne pour se donner un coup de pied au cul», le réel défi!

Bon je sors… j’embarque sur le vélo!

     Train-train souterrain du quotidien… Folies du quotidien! Ou plutôt, défis du quotidien… Choses dont je ne serais me lasser!

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Qui file à toute allure…

(P.S. : Il est maintenant 14h, LE 28 MAI, le summum de la procrastination… Je publie enfin!)

Mes excuses…

J’ai présentement un article en retard et un deuxième suivra à contrecœur… Je suis en fin de session et des mots, je dois en écrire jour et nuit depuis un certain temps. Chose qui peut devenir franchement épuisante… Je sais que plusieurs me comprendront!

L’été approche à grands pas… Je reviendrai en force avec des vagues, des raz de marées d’inspiration !! De la nouveauté, comme cette si jolie température t’en attendu, l’attente va en valoir la peine, je le garantis…

Merci infiniment de me lire! C’est tellement encourageant et motivant de voir que certaine personne en ont même crée une habitude… De savoir que cette lecture a plu au point d’en désirer davantage, c’est un sentiment, une satisfaction inexplicable! Mille merci!

Une petite photo pour la route…

À bientôt (:

spring

Quoi de mieux que les jolies pousses du printemps pour nous faire envier l’été et l’inspiration du beau temps!