J’ai l’habitude de m’inspirer du texte pour choisir une photo. Cette fois, je tente l’expérience contraire, je laisse l’image guider les mots.
Capture capturée à la défiler
L’eau tourbillonne au rythme de mes pensées siphonnées
La vie pendue à un fil de fer, la ville étendue sur un tapis doré de vert
La cité, la communauté rattachée par une idée insensée
Doctrines, croyances et combinaisons flottantes à la dériver
Notre création qui emprisonne, elle-même emprisonné d’idées façonnées.
Rien de plus qu’une image, une capture rattachée par de vieilles vis rouillées
Sans couleur ni chaleur, un fleuve libérateur de vitalité endettée
Qui gronde au rythme des frustrations de la congestion perpétuée
–
Métal, travail, acharnement qui s’accumule en bloc de ciment
Montagnes et verdures emprisonnées derrière ces bureaux empilés
Rayures, carrures et uniformité pour contrarier la nature
(Ou si marier dans un contraste pur à sa difformité)
–
Maintenant, le ciel transpercé de ces conduits mortels
Ficelles conductrices de tension au savoir éternel
Le temps découpé par ces câbles d’argent bouillonnant d’électricité
Qui surplombe ces eaux, mirage trouble de pures impuretés
Reflet de cette vision torrentueuse dépassionnée de la réussite humaine
–
Complexité de la simplicité, détails impérieux de la ferraille, fragment du temps, beauté des tons décolorés, quadrillé, angle droit et resserré conforme à la conformité de ses formes. La ville qui défile sous mes yeux…
Wow, juste awesome , c’est aussi ce que mon environnement m’inspire quelques fois mais je l’exprime moins bien que toi, ce sujet me fait toujours engendrer des sacres.
J’peux pas nier, tes textes m’inspire toujours des chansons !!