Bon… Aujourd’hui je dois remédier à la situation. Cet univers virtuel est devenu d’un ennui mortel, j’ai un soudain besoin de réel. Pour la première fois, je sors papier-crayon avec, bien sûr, musique à fond!
Je ne comprends pas, pourtant ma tête déborde de pensées, il si croise excitation, colère, frustration, surement aussi bonheur, joie et passion…
Je suis devant ma page blanche (qui contient maintenant deux lignes)… Environ chaque 15 secondes, je disparais dans mes pensées, je le vois, je la voix, je pense à elle, je pense à lui, au futur, à mon future, aux changements éminents. Je pense à la vie, la vie qui ne fait aucun sens et à celui que je pourrais y donner. Je pense encore à lui, cette fois-ci, à un autre lui, un autre elle, à un autre lui qui camoufle le véritable lui. À la fin qui annonce un début, à ce début qui signera la fin, à cette foutu lettre qui apparaitra dans ma boite au lettre d’ici quelques jours, trop de jours. À l’impact qu’elle aura sur ma routine, mon quotidien, mon futur, ma vie. Finalement, je repense à lui, parfois avec un visage, d’autre fois sans visage, un lui qui saura camoufler l’autre lui si claire et défini.
Un artiste, un sportif, un ordinaire ou un populaire ? Un lui bohème ou hippie, un type originale de sa simplicité qui saura combler un vide démesuré…
Et finalement cette lettre! En attente de cette foutu lettre… et puis lui et puis elle et l’autre. Ah! Cette chanson… maintenant je suis dans une scène de film, une scène de passion, une scène de tristesse, une scène de détresse ou de libération. J’écris à la lenteur de son tempo d’un écho dépressif. Je pense et repense et finalement je pense à l’idée de penser. J’écris au rythme de la musique d’un ton si mélancolique, je pense à la puissance des mots, puis à celle de cet air si éphémère… wow jolie mélodie! Puis, je pense à lui.
Je pense à l’ampleur de la musique, un sens donné à cette réalité insensé… Pourquoi? Pour occuper, détourner et réaligner les idées. Je pense à ce sens sans sens, ce temps qui avance sans importance…
Notre besoin de se détacher de l’instinct, de raisonner sans fin, la beauté de l’humain. Cette fois, sous un rythme chaud et exotique! Je note au rythme d’une rythmique aphasique dans un écho humide et trop rapide. Je me dandine d’une réalité à une autre, d’une fiction à une autre, agrémenté de mélodie parfois mélancolique, d’autre fois si exotique, capable de t’abandonner dans un état léthargique.
Voilà, crayon désaffuté l’espace de quelque chansons…
Quoi de mieux que des nuages pour symboliser la pensée… La force de l’esprit qui en emprisonne certain et en libère bien d’autre
Crédit : Photographe : Suelyanne Santerre Latendresse | iPhone
Voilà donc un bon article, bien passionnant. J’ai beaucoup aimé et n’hésiterai pas à le recommander, c’est pas mal du tout ! Elsa Mondriet
Article fort sympathique, une lecture agréable. Ce blog est vraiment pas mal, et les sujets présents plutôt bons dans l’ensemble, bravo ! Virginie Brossard LETUDIANT.FR