les mots

montage bonhomme poésie finished

Voici ma première vrai expérience Photoshop! Encore à l’état brouillon, cette image devenait indispensable pour une article qui s’intitulait «les mots», malgré ses imperfections…

Au moment où j’ai créé cette image, cette idée, ce message, je ne voyais pas encore la douleur des mots. Je contemplais leur force! Maintenant je suis consciente de leur danger, mais je suis tout de même leur éternelle abonnée…

Les mots, dans la splendeur de leur ampleur

Les mots, libérateur de l’horreur

Les mots, créateur de torpeurs.

Piégée de leur libération, prise cette fois de LEUR emprise.

À la fois un soutient et un précipice, ils m’empêchent de me blesser en me faisant descendre lentement dans les abysses

Si lentement que le temps semble s’être arrêté, que mes ficelles semblent maintenant coupées…

Un geste si pur qui pourtant m’éloigne de la surface et me guide vers l’impureté.

Comment leur, comment ME faire comprendre que cette ascension me plonge illogiquement vers le fond ?

Y a-t-il réellement une solution ?

Une fois absorbée par l’univers des mots, il est impossible d’y déroger, il faut apprendre à coexister et finalement bien se dompter … J’écris oh oui, j’écris constamment ! Bien plus que je peux laisser paraître. Seulement il y a le dit et l’inédit…. Ce que vous lisez et mes pensées… les mots libérateur de l’horreur et ceux créateur de torpeurs.

Il y a le plaisir de l’écriture, les plaisirs de la vie et LE plaisir… savoir y faire un ménage à trois est dans la liste de l’apprenti ! Et jeune élève indomptée que je suis, je me laisse tenter et explore l’interdit…

Tout ce que je donnerais pour que mes écrits soit réels l’espace d’un court moment. Tout ce que ces courts moments d’écrits mon apportés l’espace d’un instant.

Comme je serais puni d’avoir tout donné… Comme je serais démoli d’y avoir goûté.

Comme l’alcoolique devant son alcool ou le pyromane pour le feu

Je brûle d’envie d’enfreindre l’interdit, de venir te rejoindre l’espace d’une nuit pour absorber ton énergie

Ta chair glacée est le feu qui alimente ma maladie, la goutte qui me replonge dans l’inédit.

La dose mortelle de tous ces désirs charnels. Une substance plus puissante de son absence, l’unique dépendance sans remède.

Celle ou on détruit le feu par la glace, une douleur si grandissante par son contraste.

Je me bas au rythme de la music qui joue d’un battement si lent qu’il en devient trop vite essoufflant.

J’avance au rythme du printemps qui tarde douloureusement…

 

Aujourd’hui en ce jeudi midi, je publies cette fois sans retard! Et la raison est simple, je me suis laissé guidé par l’inconfort confortable…

 

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